Quand ma fille a eu 12 ans, elle a voulu faire du piano. Au lieu de l’attendre, j’ai suivi un cours de théâtre à la même heure. Elle a arrêté et j’ai continué ! J’ai participé ainsi à une quinzaine de pièces dans les petits théâtres de Liège.
Parallèlement, dans mon travail de psychologue de PMS, je rencontrais nombre de cas de démotivation souvent liés à un encadrement familial peu aisé sur le plan scolaire et culturel. De plus, nous étions fort démunis vu le manque d’effectifs (6 personnes pour un minimum de 3000 élèves). Et je me disais que si on avait eu plus de temps pour écouter les familles, les comprendre et les amener à "ne plus avoir peur de l’école" on résoudrait bien des problèmes.
Mais j’avais des enfants, un boulot à temps plein, une maison… Pas le temps pour des activités de remédiation en dehors du travail.
Puis la pension est venue et j’ai eu du temps libre. J’ai assisté à des conférences : économie, analyse de la société. Je me suis prise d’intérêt pour tout cela et j’ai repensé à cette idée que si les gens comprenaient mieux la société dans laquelle ils vivent, ils se feraient moins piéger.
Alors quand j’ai rencontré le théâtre action, qui alliait mes intérêts du moment, j’ai sauté sur l’occasion !