Notre rencontre inter ateliers du 3 mars 2012

Au loin, la scène paraissait minuscule, encadrée de ses lourds rideaux pourpres... Le bar, à l’opposé, semblait le bout du monde !
Qu’à cela ne tienne, nous avons fait notre possible pour rendre les lieux propices aux évènements qui allaient suivre. Installer les chaises pour le public, les tables pour les repas, le buffet... mettre des nappes, et accueillir les premiers arrivants.

Un premier clown a ouvert le bal. Seul dans son costume désuet, notre personnage étrange à tendance obsessionnelle comptait les personnes et s’assurait que tout était bien prêt pour la suite.

Les Berni’girls nous présentaient leur spectacle intégral pour la première fois. Dans un silence attentif, nos cinq femmes ont mené leur barque jusqu’au bout, et avaient des raisons d’être fières d’elles ! Alternant paroles graves et légèretés grivoises, ceux qui les avaient vu en juin dernier ont pu constaté le chemin incroyable qu’elles ont franchi ensemble.

La première de la troupe de Baillempuis s’est avérée un franc succès ! On est d’emblée touché par la composition de ce groupe, où se rejoignent un père et sa fille de 12 ans, ainsi qu’une pensionnée. Drôle, mais aussi émouvant, avec une qualité de jeu certaine, quelques scènes de la vie des “néo-ruraux” nous ont été montré, entre quotidien et décalage surréaliste...
Les duos de clowns nous ont offert de curieux intermèdes : une chanteuse qui n’en faisait qu’à sa tête rendait fou de désespoir son agent qui ne cessait de lui rappeler qu’elle devait chanter ”Carmen ! De Bizet !”. Le “great, big Zingara” perdait lui tous ses doigts dans un tour de magie improbable, et même son adorable assistante ne put rien pour le sauver.

Nous avons également eu la merveilleuse surprise d’avoir sur le plateau deux jeunes d’un atelier du Courtil, à Tournai. Ils nous ont offert un rap émouvant, puissant, écrit par leurs soins, empreint de leur vécu et de leurs rêves. A travers leurs mots, ce sont des milliers de personnes qui peuvent se reconnaître dans la misère sociale et la solitude qui l’accompagne.
Puis, les Zombies ont déambulé parmi les derniers spectateurs, avant de venir sur scène nous présenter des tranches de leurs vies passées.
Enfin, un duo endiablé de clowns a clôturé cette longue soirée, en entamant une jolie danse ! Personnages émouvants et passionnés, ils ont laissé une touche colorée et joyeuse sur le tableau de cet évènement !

Bilan : quelques ajustements organisationnels, et la prochaine fête du mois de juin sera un pur moment de plaisir et de folie !!