Nous intervenons chaque année en proposant un module de création collective aboutissant à un spectacle joué en fin de stage.

Cette fois, une grande majorité du groupe se dit « forcé », obligé de s’inscrire à une activité qui les met mal à l’aise. Je suis bien entourée. Dorian, 20 ans, participe à un atelier théâtre que nous animons depuis deux ans, il veut à son tour se lancer dans l’animation de groupe. Je lui propose donc de m’accompagner dans ce processus de création. Marie, animatrice à la Maison Culturelle de Ath, a envie d’animer un atelier théâtre action sur les problèmes de logements et me demande de « superviser » son travail. Elle suivra aussi le déroulement de cette semaine intensive. Marie qui a étudié à l’école Lecoq à Paris, enrichit le travail par ses observations, Dorian encourage, et transmet sa jeune expérience.

Les 14 stagiaires, 8 femmes et 5 hommes, entre 20 et 30 ans, oublient vite leurs craintes. En fin de matinée du premier jour, la progression douce et ludique d’exercices jeux a fait son oeuvre.

La magie agit, la transformation a commencé, elle est visible, du lundi introverti au vendredi éclatant avec une représentation enlevée, drôle et dramatique de scènes de vie tragicomiques.

La salle, des profs et étudiant.e.s, réagit au quart de tour, ça rit, ça s’étonne.