"Ce que j’aime chez les clowns, c’est quand il me font rigoler.
Je suis un rieur primaire, secondaire et même tertiaire, si pas plus !
J’adore l’état qui suit le premier éclat de rire ... quand on sait qu’on va encore rire et rire encore ...
Alors je suis chanceux : je passe un week-end par mois avec une bande d’excités qui veulent tous me faire rire.
Le samedi matin, je retrouve Elisabeth, Claire, Floriane, Dorothée, Céline, Aline et Johan...
Quelque instants plus tard, nous rejoignent Mr Pion, Mme Eléonore, Suzy, Mylaine, Pipa, Mme Miette et...Syd.
Le reste de la journée se passe en tentatives plus ou moins fructueuses de déméler qui est qui ou quoi, quand et comment et si on a le temps, pourquoi.


Pierrot Mol

Mais surtout, en ce qui me concerne, c’est chaque fois l’assurance de bonnes surprises et de bonnes rigolades. Tout le monde me surprend et se surprend, il y a des moments d’intense bétise, des bulles de souvenirs qui remontent et font déjà rire à l’idée de les refaire...
Finalement, c’est un peu comme un arrêt au stand : on se réchauffe, un peu de nettoyage voire de désencrassage, on fait les niveaux des resources, le plein de connerie et puis on se lance pour cinq tours de qualification.
Quand le premier rire est arrivé par surprise, je change de programme, l’ouverture est instantanée : j’ai envie de re-rire, je suis attentif, plus exigeant et plus tolérant à la fois.

C’est l’heure du Travail au Corps ! (ça aussi, j’adore !)
On taquine un peu, on cherche des limites, on titille et on chatouille. Des moments précieux où on apprend à s’oublier pour mieux se souvenir. Le personnage précise ses contours, trouve ses profondeurs, se raccroche à ce qu’il connaît déjà, s’en sert comme d’un tremplin, ose se faire peur ...
Oublier la vraie vie pour jouer la ... vraie vie !
Se souvenir des fois ou on se sentait bien bète, où tout le monde rigolait ...
Et moi, je suis là, et je ris, j’ai du bol.
Le dimanche, fini la rigolade, place au spectacle !
Depuis le week-end de février, nous travaillons sur deux chansons interprétées par les personnages de l’atelier.
Les bretonnes intégristes contre la chanson française de qualité !
Évidemment, la violence celtique à balayé les ménestrels et le rock brestois oblige les défenseurs du beau langage à se reconvertir. C’est au mois d’avril que nous découvrirons la suite ..."
P.Mol