de Radio Kiskeya (Haïti)

Interview exclusive de Frankétienne sur haïti accordée au Théâtre croquemitaine.
Entretien préliminaire
Interview exclusive
Biographie de frankétienne

Egalement sur le site du Théâtre Croquemitaine :
Interview de Patrick Joseph, comédien et metteur en scène haïtien

Après le musicien brésilien Gilberto Gil, le saxophoniste camerounais Manu Dibango et l’écrivain américain Scott Momaday, c’est Frankétienne qui reçoit cette distinction. Ce titre reconnaît « des personnalités qui mettent leur influence, charisme et réputation au service du message de l’UNESCO ».

Cette récompense lui a été remise lors du Forum « Reconstituer le tissu social, culturel et intellectuel d’Haïti » organisé par l’UNESCO au sujet d’Haïti, le 24 mars.

Frankétienne, est un symbole de la culture haïtienne. Il a publié une quarantaine d’ouvrages écrits en français et en créole, parmi lesquels Dezafi ou Ultravocal et a reçu de nombreux prix littéraires.
2001 Hommage à Frankétienne, mois de la langue créole, Montréal
2001 Hommage à Frankétienne par ses élèves, Pétion-Ville
2002 Prix Carbet de la Caraïbe, pour H’Eros chimères
2004 Prix Pablo Neruda…

Dans un communiqué, l’institution affirme avoir attribué ce titre à Frankétienne en reconnaissance « de son apport à la littérature francophone, de son engagement pour la sauvegarde et la défense de la culture haïtienne et de sa contribution à la promotion des idéaux de l’Organisation ».
Nommé pour deux ans, le récipiendaire aura, durant cette période, à soutenir les programmes de l’UNESCO dans le domaine de la promotion du livre et de la diversité linguistique.
Créateur pluridimensionnel alliant ses talents d’écrivain, de comédien et de peintre, à 73 ans, Frankétienne compte à son actif une importante bibliographie avec une quarantaine de titres écrits en français et en créole.
D’Ultravocal (1972) à Melovivi ou le piège (2010) en passant par Dezafi (1975), Pèlen Tèt ou encore l’Oiseau Schizophone, il a effectué un parcours littéraire atypique marqué par une puissance de création étourdissante et récompensé par de nombreux prix et distinctions tant en Haïti qu’à l’étranger.
Frannkétienne a profité de son passage à l’UNESCO pour faire la toute première représentation de Melovivi ou le piège, sa dernière œuvre dramatique.

Le communiqué de l’UNESCO rappelle que le titre Artiste pour la paix est décerné à "des personnalités qui mettent leur influence, charisme et réputation au service du message de l’UNESCO". Figuraient déjà dans cette catégorie, le saxophoniste camerounais Manu Dibango, la créatrice de mode bangladeshi Bibi Russell, le musicien brésilien Gilberto Gil, l’actrice et chanteuse portugaise Maria de Medeiros ou encore l’écrivain américain Scott Momaday.
Quant au forum de l’UNESCO sur la reconstruction du tissu social, culturel et intellectuel d’Haïti qui s’est tenu également mercredi à Paris, il réunissait notamment la ministre de la culture, Marie-Laurence Jocelyn Lassègue, Frankétienne, le cinéaste haïtien de renommée internationale Raoul Peck, le recteur de l’Université Quisqueya, Jacky Lumarque, le Prix Nobel de littérature nigérian, Wole Soyinka, l’ancien Premier ministre togolais et ex-secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine, Edem Kodjo.

spp/Radio Kiskeya