Paris, Gare du Nord : le quai du train pour LondresFuir la guerre. Demander l’asile pour se réfugier ailleurs. Vous le feriez, n’est-ce pas ? La Belgique a signé la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.

Après avoir réduit le nombre de places en 2013 et 2014, le gouvernement fait marche arrière. La paix dans le monde, c’était pas encore pour maintenant…

Ainsi à Tournai, le gouvernement fédéral a décidé de l’ouverture d’un centre d’accueil pour les demandeurs d’asile. La Croix Rouge qui en sera gestionnaire a statué sur le nombre de places possibles à la Caserne Saint Jean : ce sera 530. Bien en deçà de “toute la misère du monde” : en 2013 le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unis comptabilisait plus de 51 millions de personnes déracinées en raison de persécutions, de conflits, ou de violations des droits de l’homme, dont 11,7 millions de réfugiés. Le top 5 des pays d’accueil ? Pakistan, Iran, Liban, Jordanie, Turquie. Dans le top 10 : pas un seul pays européen…

Face aux oppositions froides qui ont afflué sur les ondes et les réseaux sociaux, un homme a lancé un pari fou, une initiative originale et pleine d’humanité : les réfugiés trouveront à Tournai une assemblée de parrains et marraines, prêts à les accueillir dignement, à leur tendre une main chaleureuse, à offrir un sourire à ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ont tout laissé derrière eux, et qui devront affronter la froideur du parcours administratif plein d’embûches des demandeurs d’asile. A ce jour, plus de 450 Tournaisiens se sont engagés auprès de Fred Wilbaux pour devenir membre de Tournai Refuge, l’assemblée des parrains et marraines.
Rejoignez-les : tournairefuge@gmail.com